Les tirs ont retenti aux alentours du stade alors que le match était en cours, plongeant l’enceinte sportive dans un climat de peur et de confusion. Par mesure de sécurité, les arbitres et les joueurs ont regagné les vestiaires. Les spectateurs, quant à eux, ont rapidement pris la poudre d’escampette. Selon les premiers témoignages, les coups de feu auraient été tirés à l’extérieur du stade, sans que l’on en connaisse pour l’heure les motivations exactes.
Cet événement met une nouvelle fois en lumière les problèmes de sécurité qui persistent dans certaines régions du Cameroun, et plus particulièrement dans la région du Nord-Ouest, où se situe Bamenda. Les tensions et les conflits armés récurrents dans cette zone ont déjà par le passé perturbé le déroulement de compétitions sportives. Pour l’heure, aucune information n’a été communiquée quant à une éventuelle reprise du match PWD de Bamenda – Fauve Azur. La Fédération camerounaise de football, via le conseil transitoire du football professionnel (CTFP), devrait se prononcer dans les prochaines heures sur la suite à donner à cette rencontre.
Au-delà des conséquences directes sur le match, cet événement risque de ternir l’image du football camerounais et de dissuader les spectateurs de revenir dans les stades. Il souligne également les défis sécuritaires auxquels sont confrontés les organisateurs de compétitions sportives dans un contexte de tensions persistantes.
Ulrich Tchomo
Crédit photo : Afeseh Apong