Malgré une campagne difficile, le Cameroun a pu arracher son ticket pour la prochaine CAN en Côte d’Ivoire, mardi à Garoua, en battant le Burundi. Comment avez-vous accueilli cette qualification ?
C’est vrai qu’on a quand même tremblé parce qu’on n’a pas l’habitude de se retrouver dans des situations pareilles. Mais, on a vu la solidarité des camerounais, on a vu que malgré ce qu’on peut dire de nous, quand on doit être un, on est un. On a montré une vraie solidarité envers nos frères et ceux qui étaient sur le terrain pour pouvoir obtenir cette qualification. Je pense que ça n’a pas été facile, on a vu un grand André Onana et après, je pense qu’en deuxième mi-temps, quand on a fait la différence, on a géré le match. Je pense que c’était très important pour nous, le Cameroun, d’aller à la CAN. Maintenant, j’espère et je pense, avec tous ceux qui sont là, qu’on va bien se préparer pour aller en Côte d’Ivoire étant meilleur encore.
Est-ce qu’il n’y a pas des leçons à tirer de cette qualification difficile pour aller réaliser une bonne performance en Côte d’Ivoire ?
Bien sûr ! Comme je l’ai dit plus haut, on n’a pas l’habitude de se retrouver dans des situations pareilles où il faut commencer à faire des calculs. Ce n’est pas ce qui est souvent arrivé au Cameroun. Donc, je pense que ça va faire en sorte qu’on soit plus prudent et qu’on se prépare encore plus parce que là-bas, on n’aura plus le temps pour cela. Je pense qu’il y aura des matches qui vont arriver, des matches de préparation pour notamment voir ce qui n’a pas marché pendant les qualifications pour ne pas tomber dans les mêmes erreurs s’il y en a eues, je pense qu’il y a toujours de petites erreurs. On a le temps, on peut les corriger avant la CAN.