A la veille de cette Coupe du Monde Qatar 2022, le Cameroun se présentait avec des ambitions démentielles, atteindre la finale. Un doux rêve qu’a réussi à véhiculer aux joueurs et au staff, le président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o malgré qu’il avait dans un coin de la tête la série noire que traverse depuis le vert rouge jaune en phase finale de Coupe du Monde.
Après une 8ème défaite de suite face à la Suisse, les chances de qualification pour le second tour étaient minces mais pas impossible. Face à la Serbie, les lions indomptables ont stoppé la saignée grâce à un nul spectaculaire de 3-3. Mettant fin à la spirale de défaites de suite, marquant pour la première fois trois buts dans un match de coupe du monde, déjà historique. Comme si ça ne suffisait pas, l’exploit contre le Brésil vendredi est venu s’ajouter à l’embellie de fin de match contre la Serbie. Un but de Vincent Aboubakar, son deuxième dans la compétition, qui permet de se faire le scalp du quintuple vainqueur de la Coupe du Monde. Premier pays africain à l’avoir réalisé, et première victoire en Coupe du Monde depuis Cameroun – Arabie Saoudite (1-0) en 2002.
Malgré tout, l’objectif de final n’a pas été atteint, encore moins celui de sortir des poules, ce que les lions indomptables n’ont plus réussi à faire depuis 1990. 6 éditions d’affilées que le Cameroun échoue au premier tour. Si en 2002 avec l’armada des lions indomptables de l’époque c’était un échec de sortir avec 4 points, cette fois, l’on peut nourrir des regrets avec 4 points enregistrés dans un groupe où le Cameroun était le petit Poucet.
Le staff technique doit faire sa propre introspection pour corriger les erreurs de coaching réalisées en début de tournoi, afin d’être mieux affûtés lors des prochaines échéances.
Par Marc CHOUAMO à Doha