C’est connu depuis le 14 mars 2023. Le Maroc est candidat à l’organisation de la Coupe du monde de la FIFA 2030. Le Royaume chérifien souhaite co-organiser la compétition aux côtés l’Espagne et du Portugal. L’annonce de cette candidature commune avait été faite à Kigali par le ministre des Sports marocain, Chakib Benmoussa, à l’occasion de la cérémonie de remise des prix d’excellence de la Confédération africaine de football (CAF), au Roi du Maroc, Sa Majesté Mohammed VI et au président rwandais Paul Kagame.
Représentant de Sa Majesté à cette cérémonie, le patron des sports marocain avait lu un discours préparé par le roi, dans lequel figurait cette belle annonce.
La candidature du trio Maroc -Espagne -Portugal est un projet inédit puisqu’il réunit des pays Issus de deux confédérations différentes. “C’est une candidature unique car entre deux confédérations et ce, pour la première fois. C’est également un lien entre le Nord et le Sud et c’est quelque chose de formidable“, confie à Footazimuts, Oumar Khyari, Conseiller du président de la Fédération Royale Marocaine de football (FRMF).
Au delà des offres infrastructurelles conséquentes des trois pays mis ensemble, cette originalité constituera sans aucun doute un véritable atout pour cette candidature appelée à Challenger un projet latino américain proposé et soutenu par le CONMEBOL.
Soutien de la CAF
La candidature du Maroc et ses alliés ibériques (Espagne et Portugal) a déjà été soumise à la Fédération internationale de football Association (FIFA) qui désignera le pays hôte du Mondial 2030, l’année prochaine. En attendant, la Confédération africaine de football a exprimé ce mercredi 5 avril 2023, son soutien au Maroc, au cours d’une réunion du Comité exécutif par visioconférence, présidée par le patron de l’instance, Patrice Motsepe. Un soutien total unanimement exprimé par les membres de l’instance au Royaume chérifien.
Rappelons que le Maroc est aussi candidat à l’organisation de la Coupe d’Afrique des Nations 2025 avec pour adversaires : l’Algérie, Nigeria-Benin et la Zambie. Au regard de la qualité de ses infrastructures, le pays est clairement favori pour abriter cette compétition, 37 ans après la dernière édition tenue sur son sol (1988).