L’image d’André Onana au Hamad International airport de Doha a fait le tour du monde. Elle montre un joueur qui affiche un sourire, une façon de soigner l’apparence, parce qu’au fond (et comme on peut le lire dans son communiqué), c’est la mort dans l’âme qu’il abandonne la nation au front.
28 Novembre jour de match Cameroun – Serbie (3-3) comptant pour la deuxième journée de groupe. A deux heures du coup d’envoi, la presse et l’opinion nationale apprennent la non titularisation et la mise à l’écart du gardien de but André Onana. Stupeur aux abords du stade. Le joueur n’est effectivement pas au stade, et sur la feuille du match, il est marqué (A) comme absent devant son nom. Au terme de la rencontre, l’on retrouve le joueur à l’hôtel en tenue de ville. Quelques minutes plus tard, un communiqué officiel de la fédération confirme la mise à l’écart du joueur et fait état d’une suspension temporaire. Sauf que dans la nuit plusieurs autres événements ont dû se produire , à tel point que le lendemain (29 Novembre) le gardien de but de l’Inter Milan a été obligé de quitter le groupe. Mais pas pour Milan comme l’a stipulé la lettre de la FECAFOOT à l’endroit de l’Inter Milan datant du 28 Novembre 2022, mais plutôt pour Yaoundé. L’on apprend que le joueur n’a pas accepté de signer une lettre d’excuse préparée par la fédération camerounaise de football.
Le gardien de but de 26 ans a t’il disputé son 34ème et dernier match avec les lions indomptables contre la Suisse?
L’avenir nous le dira.
Par Marc CHOUAMO à Doha