Depuis quelques jours, l’attaquant camerounais Didier Lamkel Ze fait la une des journaux en Belgique. Le joueur du Royal Antwerp a été officiellement banni de l’équipe première à cause des écarts de comportement devenus finalement sa marque de fabrique. Exaspéré par le comportement de son buteur, le club a fini par prendre une décision forte. Le joueur qui a récemment partagé les messages de supporters d’Anderlecht lui conseillant de rejoindre les Mauves a menacé de recourir à la “loi de 78” qui permet à un joueur “de casser unilatéralement son contrat de travail de sportif rémunéré et ce, sans prestation d’un préavis”. Alors qu’il a encore deux ans de contrat avec le Great Old, ce choix pourrait coûter cher au joueur qui gagne 600 000 euros par an.
Son attitude fait beaucoup jaser dans la presse belge. Dans Het Nieuwsblad, un quotidien belge néerlandophone, Nico Dijkshoorn ne l’a pas loupé dans sa dernière chronique. « Quiconque lit la liste des folies de Lamkel Zé doit en venir à la conclusion qu’il ne se préoccupe que d’une chose : lui-même », a écrit le chroniqueur néerlandais. Et d’ajouter : « La carrière de Lamkel Zé est terminée, il ne s’en rend tout simplement pas compte lui-même. Il sera toléré encore un an au FC Anvers…Puis il part pour la Chine, où ils aiment les joueurs obstinés et fous. Il ne s’agit pas des objectifs, mais du nombre de maillots vendus dans le fan shop. »
La liste des folies de Lamkel Ze s’épaissit tous les jours. Lors du dernier mercato d’hiver, alors que son club n’avait pas accepté qu’il parte en Grèce, rejoindre Panathinaïkos et son ancien coach László Bölöni, l’ancien pensionnaire de l’Ecole de football des Brasseries du Cameroun s’était livré à un terrible bras de fer avec ses dirigeants. Il avait eu le culot de se présenter au centre d’entrainement du club avec le maillot d’Anderlecht, une équipe rivale du championnat belge. Ce qui lui avait valu une interdiction d’accès au site d’entrainement du club.