Unique candidat à l’élection du président de la Confédération africaine de football, Patrice Motsepe a été élu sans surprise à l’issue de la 43ème assemblée générale de la CAF tenue ce vendredi 12 mars 2021 à Rabat au Maroc. Choisi par acclamation, il succède au malgache Ahmad Ahmad, empêché de briguer sa propre succession après sa suspension par la FIFA.
Le nouveau patron de la CAF a bénéficié du soutien du président de la Fédération internationale de Football Association (FIFA) Gianni Infantino qui a pesé de tout son poids pour obtenir le retrait des trois autres candidats, les sieurs Augustin Senghor (Sénégal), Ahmed Yahya (Mauritanie) et Jacques Anouma (Côte d’Ivoire). Au cours d’une rencontre organisée à la fin du mois de février à Rabat au Maroc, un compromis avait été trouvé entre les quatre prétendants. Une entente qui réservait les fonctions de Vice-présidents à Senghor et à Ahmed Yahya et le poste de Conseiller spécial à l’ivoirien Jacques Anouma.
L’élection s’est déroulée en présence des représentants de 52 fédérations sur 54. Le Tchad et l’Erythrée qui connaissent des soucis au sein de leurs associations ont manqué à l’appel. Patrice Motsepe hérite d’une Confédération africaine de football dont la situation financière est catastrophique, d’après un exposé sur les comptes de la CAF présenté par Fouzi Lekjaa, président de la Commission des finances de l’instance. Celui qui est par ailleurs patron de la Fédération royale marocaine de football a annoncé un déficit annuel autour de 10 millions de dollars (Plus de 5 milliards de Francs CFA). « Elle est en train de bouffer ses capitaux, ses fonds propres », s’est-il inquiété.
Après l’élection du président de la CAF, les représentants des associations membres ont ensuite procédé au choix des nouveaux membres du comité exécutif de la CAF et des représentants africains au Conseil de la FIFA. Seidou Mbombo Njoya, le président par intérim de la Fédération camerounaise de football fait partie des élus au Comité exécutif de la CAF.