Sur les objectifs de l’équipe
“L’équipe est prête parce qu’on a un seul objectif possible, on a tous notre rêve, aller le plus loin possible. L’équipe a trois résultats possibles pour ce match : gagner, gagner ou gagner. Nous on est préparés, on est concentrés. Dès qu’on a fini le match du Malawi, ce que j’ai demandé aux joueurs, c’est d’essayer de récupérer physiquement, qu’ils se focalisent sur la préparation du match de demain face à la Côte d’Ivoire, on sait que la Côte d’Ivoire c’est un adversaire fort qui a exactement le même objectif que nous, venir gagner ici. On joue à la maison et espère qu’avec l’appui du public, on puisse donner la joie à tout le monde. Cette victoire peut arriver à la première minute de jeu comme à la dernière minute de jeu et tout le monde veut que tout le monde soit équilibré émotionnellement et que tout le monde donne le meilleur de soi-même.”
Sur la motivation du groupe
“Ce n’est pas qu’une question de revanche ou quoi que ce soit par rapport au match aller ou par rapport au passé. Chaque match a son histoire et moi, mon discours, c’est un discours positif de motivation. Je pense que les joueurs savent leur responsabilité, ils savent la motivation dont ils ont besoin pour aller chercher leur rêve d’enfant, d’aller faire une Coupe du Monde parce que ça peut être la dernière opportunité pour certains d’aller faire cette Coupe du Monde. Ils ont une motivation vraiment hôte par rapport à ça et d’autres, les plus jeunes, c’est la première fois, ils peuvent y aller.”
Sur le choix des joueurs
“Moi, en tant que sélectionneur, vous devez comprendre que mes choix, tout simplement, je les fais pour le bien de l’équipe. J’ai plusieurs facteurs pour moi qui sont très importants pour le bon fonctionnement du groupe. Tout d’abord, il y a le facteur sportif, en effet, la capacité individuelle de chaque joueur à pouvoir représenter ce pays avec fierté, avec et aussi avec qualité. Le deuxième facteur, c’est le caractère humain, on a besoin d’atmosphère positive dans l’équipe, des gens qui sont habitués à jouer la haute compétition et qui sont habitués à représenter ce pays. Bassogog, Oyongo et Onana, ce sont mes soldats que je compte depuis le début, j’ai toujours dit que je n’abandonnais pas mes soldats. Je leur ai toujours montré la confiance et eux, ils savent me la rétribuer aussi bien sur le terrain que sur le plan humain. C’est une vraie famille. Il faut pouvoir le vivre. De l’extérieure, vous ne pouvez pas le voir mais c’est ce que le coach ressent, il se bat pour créer une bonne ambiance pour que chacun d’entre eux puisse donner le meilleur de lui-même à l’intérieur du terrain.”