Bonjour Jean-Pierre et merci d’accorder cette interview exclusive à Footazimuts.com.
Dites nous, comment vous vous sentez et comment se passent vos vacances ?
Je me sens très bien, je profite des vacances avec la famille, je me reposes et puis, petit à Petit, je commence à me projeter pour la saison prochaine. Je suis présentement en famille, tout se passe bien, ce qui me permet de recharger les batteries et de passer du temps avec mon enfant et d’être le plus relaxe possible.
Après une saison comme celle qui vient de se passer avec le club, c’est important de pouvoir couper, d’avoir la tête libre et de repartir, surtout rien de mieux que d’être en famille avec des amis et surtout de pratiquer un peu du sport. Donc, en général je me sens bien et je profite de mes vacances.
Vous vous êtes une fois de plus éclaté en Super League Suisse avec 21 buts en championnat et le titre de champion à la clé. Quel bilan et quelle analyse faites-vous de cette saison sur les plans personnel et collectif ?
Concernant la saison, sur un plan collectif, on avait trois objectifs: gagner le championnat, gagner la coupe et le troisième était de jouer la coupe d’Europe, ce qui malheureusement ne s’est pas fait, car nous avions été éliminés par Anderlecht, ce qui nous avait fait beaucoup de mal. Mais on savait que la seule voie pour y retourner était le championnat, car c’était notre pain quotidien et on voulait, après la saison dernière qui a été compliquée sur le plan collectif pour le club avec une troisième place, repartir de nouveau et montrer qu’on était présent et qu’on allait chercher ce qui nous avait échappé la saison d’avant.
Et sur cet aspect, sur le plan collectif, on a validé tous nos objectifs, ce qui nous permettra la saison prochaine de jouer minimum une coupe d’Europe. C’est une très bonne chose pour nous et nous en sommes contents.
Sur le plan personnel, bien-sûr que c’est une saison où je suis vraiment très content sur le plan comptable, physique et mental, parce-qu’apres près d’un an de blessure où je n’ai pas beaucoup joué, revenir à ce niveau là, ce n’était pas évident. Je remercie Dieu tout le temps, ma famille, mes proches, mon staff qui ont été autour de moi. C’est vrai que parfois, je ne suis pas facile comme garçon ou comme joueur, car j’ai toujours envie de progresser,de m’améliorer. Je remercie aussi les partenaires en club qui m’ont beaucoup aidé, poussé et m’ont permis de retrouver aussi vite les sensations sur le terrain.
Donc que voilà, je pense que j’ai pu montrer cette saison, grâce à Dieu que j’étais encore là, que je n’avais rien perdu et je l’avais dit en revenant ici que je ne voulais pas juste écrire la suite post blessure, mais que je voulais écrire quelque chose de nouveau, montrer aussi que ma blessure ne m’a pas fait régresser mais plutôt progresser. Et sur ce plan là, je suis content d’avoir fini cette saison en marquant 30 buts toutes compétitions confondues, en ayant gagné les deux titres comme je l’ai mentionné dans mes propos liminaires. Heureux aussi de finir meilleur buteur du championnat et de la coupe qui sont des récompenses qui viennent en plus. Mais je suis toujours tourné vers les récompenses collectives, car sans ça, je ne pourrai pas faire de telles performances.
Aujourd’hui vous avez réalisé des performances incroyables dans ce championnat. Est-ce que vous n’y avez pas atteint votre plafond de verre? quelle a été votre recette pour vous imposer autant dans cette Super League suisse ?
Je n’ai pas l’impression d’avoir atteint mon plafond de verre, parceque cela voudrait dire que j’ai atteint mon maximum et je l’ai parfois dit et répété parceque c’est quelque chose qui est vrai et qui est une source de motivation pour moi. Je dis toujours que je suis un garçon qui agit comme s’il n’avait pas de limites, je ne m’en fiche jamais d’ailleurs. Donc, à chaque fois que je finis une saison, mon objectif est d’être meilleur la saison d’après et de trouver encore des axes de progression, car j’en ai encore et j’ai encore envie de progresser, je n’ai pas encore atteint ce plafond de verre.
Je penses que c’est ce qui me permet depuis ces années d’avoir ces performances la aussi, c’est parce que je suis quelqu’un qui travaille beaucoup, qui cherche des moyens de progression et j’ai la chance aujourd’hui, par mon travail aussi et les moyens que j’ai à ma disposition, grâce au foot, des personnes qualifiées dans leurs domaines chacun, que ce soit sur le mental , sur le plan physique, de la nutrition, du sommeil, de la récupération… J’ai la chance d’avoir un staff autour de moi qui me permet d’être bien, d’avoir une famille autour de moi, qui me permet toujours de ne pas oublier l’essentiel même si je ne l’oublie pas. C’est toujours la famille, être toujours en connexion avec eux, et comme je l’ai dit, j’ai aussi ma foi, ma connexion avec Dieu qui fait que je suis toujours équilibré au niveau de mes émotions, de mon mental et j’aborde les choses avec tact.
Je dirai que c’est un tout qui fait que j’aie pu aligner de telles performances et aussi mon ambition de toujours vouloir progresser, avancer ,faire de mon mieux et d’atteindre les objectifs collectifs qui sont fixés.
C’est ce qui me permet de chercher chaque année des moyens de progression et de travailler sur des axes parfois où on ne m’attend pas.
Je suis un joueur qui aime beaucoup tout ce qui est travail individuel, travailler dans la prévision et tout ceci pour se mettre au service du collectif. Donc que voilà, je suis très loin d’avoir atteint le plafond de verre, au contraire je pense que j’ai encore de l’espace derrière moi et que je dois encore progresser dans les années qui vont arriver.
Après plus de 5 saisons déjà avec les Young boys, n’est-il pas temps aujourd’hui d’embrasser un nouveau challenge ou alors vous préférez rester dans cette zone de confort?
Concernant mon départ, c’est une question qui revient beaucoup. Alors, vous parlez de zone de confort, moi je ne me considère jamais dans une zone de confort. Si je n’ai pas atteint mon plafond de verre c’est que je ne suis pas dans une zone de confort, car si j’étais dans une zone de confort je n’aurais pas aligné pareille performance, ni faire tout ce que je fais aujourd’hui dans les stades, je ne considère jamais les choses comme étant acquises.
Chaque saison est un retour à zéro et je pense l’avoir encore bien compris cette année, que le football oublie vite les choses et que parfois, les gens aussi oublient vite. C’est le foot qui est ainsi, même si parfois, on regrette un peu que la mémoire humaine soit très courte ou sélective, chacun pourra le voir comme il veut.
Mais voilà, chaque année, je suis toujours ouvert à un départ et mon club le sait. Si c’est un projet qui me convient et pouvant me permettre de progresser, de challenger, je suis un homme qui aime les défis, qui aime les challenges, écrire des histoires inattendues. Donc, voilà, j’ai eu des projets par le passé mais pas assez intéressants pour moi, car c’est bien beau de vouloir partir, mais il faudrait trouver le club juste, le club idéal, surtout les conditions favorables pour pouvoir évoluer dans un environnement serein et stable. Donc, pour l’instant, ce n’est pas arrivé jusqu’à maintenant, et moi, je ne me considère jamais comme étant dans une zone de confort. Chaque année, le club recrute des attaquants qui vont me challenger et c’est à moi de toujours montrer ces années là que je suis présent, que je me repose pas.
Pour la petite histoire, quand je suis arrivé ici il y’avait Guillaume Houaro qui y était et j’ai travaillé pour lui montrer qu’il ne fallait pas qu’il se repose, même s’il était le numéro un. Donc, aujourd’hui, je suis dans cette même position, et puis si vous aviez été au club cette saison, vous auriez bien compris que je ne mets pas dans une zone de confort.
Vous avez eu un court séjour en Italie la saison dernière (notamment en série A), l’aventure ne s’est malheureusement pas bien passée, qu’est ce qui selon vous n’a pas marché ? Votre profil ne correspond-il pas à ce championnat? ou alors, le petit temps passé là-bas n’était-il pas favorable à votre adaptation ?
Concernant l’Italie, c’est vrai que le séjour était court, ça, c’est vrai, mais ce qui n’a pas fonctionné là-bas, c’est tout simplement que je me suis retrouvé dans une situation où le discours qu’on m’avait tenu était différent des actes. Et je pense aussi avec du recul que je ne suis pas arrivé en Italie avec les meilleurs conditions physiques. Mon départ en italie était aussi dû au fait que plusieurs attaquants s’étaient montrés performants durant la première phase du championnat, même si le club n’était pas au niveau où il devait être c’est à dire leader et il était question de leur faire confiance dans la deuxième partie de la saison. Je savais que le coach qui était là me donnait énormément de confiance, dès mon retour de blessure,il me montrait énormément de confiance et de soutien,car il me faisait savoir que dès que je serai apte il m’alignerait directement. Mais moi, c’était une situation qui était inédite aussi, car comme je l’ai dit, des attaquants qui etaient là, s’étaient bien comportés durant la première phase et j’estimais que pour ma propre tranquillité et pour me concentrer sur mon travail, qu’il fallait que je parte pour me concentrer et terminer ma rééducation, puisque je n’avais pas la fluidité dans le jeu comme aujourd’hui. Et en plus, contrairement à ce que je croyais initialement, le coach ne m’avait plus fait confiance et pourtant le discours d’entrée était aux antipodes. Donc, voilà, je ne regrette pas mon passage là-bas. ça m’a permis de bcp apprendre sur moi même, sur l’Italie de manière générale. Même si je ne pense pas que tous les clubs soient pareils et que les coachs comme celui que j’ai eu a Venise soient pareils.
Pour moi, cette expérience elle a été une réussite sur un aspect comme le physique,continué ma rééducation, revenir plus fort.
Depuis le retour de la Coupe du monde, on ne vous a pas revu avec les Lions indomptables du Cameroun. Avez vous échangé avec les membres du staff de la sélection nationale depuis ce temps-là?
concernant la sélection, je savais que cette question allait être évoquée (rire), c’est quelque chose dont beaucoup s’interrogent et m’interrogent dessus.
Alors, la réponse, elle est un peu difficile pour moi à donner, parce que je n’ai pas forcément de réponse appropriée, vu que tout simplement, je n’ai pas plus d’explications que ça. Je suis parti a la Coupe du monde, bien-sûr que j’étais content et heureux, c’était aussi une volonté de ma part et du coach de pouvoir y participer. Malheureusement pour moi, je n’ai pas joué. Forcément, je suis rentré frustré parceque je pense que j’aurais pu apporter, j’aurais pu aider l’équipe aussi au même titre que les autres joueurs qui y étaient. Notamment, sur le premier match contre la Suisse. Je pense que le fait d’évoluer en Suisse et le fait de connaître beaucoup de joueurs de l’équipe Suisse, d’avoir joué contre eux ou d’avoir joué avec eux me donnait aussi un avantage et je crois que quand on a abordé ce match, on les a un peu négligés. J’avais pourtant dit à certains qu’il ne fallait pas la négliger parceque la connaissant et que je l’avais déjà vue jouer et les joueurs qui la composaient, je les connaissais aussi. Après, on aurait pu gagner ce match mais nous l’avions perdu et c’est comme ça.
Et puis voilà ,quand je suis rentré, j’étais frustré, c’est sûr, déçu de n’avoir pas participé ou aidé.
Au sujet de l’échange avec le staff, non! Mais avec le coach, il y a quelque temps, je pense un mois ou un mois et demi après le retour de la coupe du Monde on a échangé, mais depuis pas plus que ça. J’ai beaucoup de respect pour le coach, il m’a montré aussi beaucoup de respect, donc voilà, c’est ce que je peux dire sur cet aspect là, parce qu’après, le reste il faudra être patient pour en savoir plus.
Vous n’arrivez toujours pas à transposer vos grosses performances du club en sélection nationale du Cameroun. Qu’est ce qui coince à votre avis ?
Est ce une question d’environnement ? Ou alors tout simplement un problème de confiance ?
Alors ,ce n’est pas que je n’arrive pas à transposer mes performances en club en sélection. Déjà, en sélection, je ne joue pas, c’est déjà la première chose. Donc, je ne peux pas montrer ce dont je suis capable de faire. Ensuite, est ce que c’est un problème d’environnement? Je ne sais pas si c’en est un, mais je l’ai expliqué, il y’a quelque temps, c’est vrai que je suis un garçon qui n’a pas grandi au Cameroun, c’est la vérité, même si j’y suis né et que j’ai vécu jusqu’à mes 6 ans. Donc, forcément dans ma mentalité et ma manière de voir les choses certainement, je suis un peu différent aussi et ça, c’est la particularité de chaque garçon, on est chacun différent. C’est aussi vrai que dans mes premières fois que je suis arrivé en sélection, je m’attendais vraiment à quelque chose de différent de ce que j’avais vu et je l’ai dit il y’a quelque temps sur un live, que quand je suis venu mes premières fois, je n’avais pas très envie d’y retourner, parce que ce n’était pas un environnement qui me correspondait avec HUGO BROOS. Avec SEEDORDF aussi, je m’étais rendu compte que ce n’était pas des méthodes qui me correspondaient. Mais ça, c’est propre à moi, à ma personnalité, certainement aussi dû au fait que j’ai beaucoup plus grandi en Europe. Il faut savoir qu’entre mon départ du Cameroun et la première fois que j’y suis retourné, il s’est passé 18 ans. Donc, quand je suis arrivé en sélection, ça faisait 18 ans que je revenais au Cameroun, donc, je m’étais déjà imprégné de cultures différentes aussi et ça, c’était le cas sur les premières sélections. La vérité etait que je n’étais pas à l’aise avec tout ce qui s’y passait à ce moment, déçu aussi sur le plan personnel par rapport au choix des anciens sélectionneurs, typiquement à la Can en Égypte où la je me sentais vraiment prêt pour pouvoir aider l’équipe, pour pouvoir aller à la Can et aider l’équipe. On m’a écarté pour des raisons qui ne sont pas footballistiques et ça m’avait fait beaucoup m’interroger, beaucoup me poser des questions sur la sélection. voilà toutes les péripéties qui se sont passées et qui sont les motifs qui faisaient que je ne revenais pas en sélection. Il faut que les gens apprennent à se renseigner un peu plus avant de pouvoir avancer des choses.
Après, un manque de confiance en moi? Je ne sais pas ou peut être que c’est beaucoup de confiance à d’autres aussi, et je pense que l’ancienneté de certains joueurs en sélection fait peut être ça. Mais en tout cas, aujourd’hui je n’ai aucun problème avec la sélection, je n’ai aucun problème avec un coach, ni le coach actuel, ni les coaches d’avant, c’est simplement peut être un manque de confiance en moi ou le fait qu’on ne puisse pas me donner la chance et je pense aussi que c’est une question d’environnement.
Le Cameroun a récemment joué en amical face au Mexique du côté des USA. Malgré votre grosse saison, vous n’avez malheureusement pas été convoqué. Comment avez-vous vécu cela après vos grosses performances en club ?
Concernant la dernière sélection, c’est vrai que, DIEU merci, je sors d’une saison dont je suis content. J’ai pu le constater aussi, que sur mes 4 dernières saisons ou sur mes 3 dernières saisons, ça fait trois fois de suite que je finis meilleur buteur camerounais en Europe. C’est vrai que j’aurais aimé par le passé avoir un peu plus de confiance et de considération si je peux dire par rapport à la sélection, oui par rapport aux performances que j’ai pu faire, aux buts que j’ai pu marquer.
Mais la sélection face au Mexique aux Etats-Unis, franchement je n’y ai pas fait attention, pour vous dire la vérité je n’ai vraiment pas fait attention, j’étais concentré sur ma fin de saison, il y avait un match de coupe a jouer qui était important et j’étais vraiment concentré là-dessus. La liste, quand elle est sortie, je n’étais même pas au courant, puisque comme je vous dis, depuis la Coupe du monde aussi, je me tiens un peu moins informé de ce qui se passe, parce que chaque joueur, on a nos clubs respectifs, nos championnats respectifs et en fonction de ce qui se passe pour nous dans les clubs, on est focus jusqu’à la dernière journée, jusqu’au dernier match. Donc, voilà je n’ai pas grand chose à dire sur cet aspect-là. Comme je l’ai dit, je n’ai pas prêté attention à la liste et je n’ai pas réfléchi dessus.
Pour sortir de cet entretien, Jean Pierre, quel avenir pour vous? Des chances de vous voir sous une autre tunique en club la saison prochaine ? En outre, quel est le championnat que vous préférez et le club dans lequel vous souhaitez évoluer dans l’avenir ?
Sur mon avenir, écoutez, des chances de me voir sur une autre tunique comme joueur? Il y a constamment des chances de voir un joueur sous une autre tunique, ça, c’est sûr mais j’ai encore un an de contrat avec mon club, je suis très serein concernant mon avenir, je suis pas inquiet, je pense qu’un attaquant qui marque est toujours recherché.
Et comme je l’ai dit, grâce à mes partenaires et aussi grâce à cette saison et à DIEU aussi, j’ai pu marquer beaucoup de buts, et je dis toujours au gens que le don de marquer les buts que j’ai c’est DIEU qui me l’a donné et j’essaye de l’utiliser, de le mettre au service du collectif. Donc, je pense que si on regarde les choses dans ce sens là, chaque joueur a des chances de pouvoir aller dans une équipe, changer d’équipes, de championnat. Donc voilà, mais pour l’instant, je me concentre sur mes vacances, sur ma famille, ensuite j’ai ma préparation individuelle et après je reprendrai avec le club et on verra bien ce que le club projette de faire avec moi parce que je regarde toujours mon avenir avec tranquilité et j’écoute ce que me disent les gens. Le club aura aussi son mot à dire, et je pense que quand j’aurai eu une discussion avec le club, je pourrai décider. Mais pour l’instant, l’idée est la même, c’est a dire, de rentrer, finalement à Berne j’y suis bien. Tous les championnats au fait, l’un des 5 grands championnats serait une belle progression dans tous les cas.
Concernant le club ou j’aimerais évoluer, je ne peux pas vous dire (en riant) parce-qu’aujourd’hui, je ne pense pas que ce soit important, car dans le football, tout est possible, mais je préfère ne pas vous le dire (en riant) car je n’ai pas envie que des gens fassent des spéculations, éventuellement sur un championnat en particulier ou sur un type de club en particulier. Je préfère me laisser les portes totalement ouvertes et puis, comme je dis toujours, pour savoir ce qui se passera dans l’avenir il faut le vivre et rester attentif.
Merci de nous avoir accordé cet entretien Jean Pierre, au plaisir de vous retrouver très prochainement!
Merci à vous d’avoir pris le temps, j’espère que mes réponses ont été satisfaisantes. Peut-être que bientôt, on pourra s’appeler pour faire une autre interview certainement. Je pense dans les prochains mois, mais en tout cas ça a été un plaisir, et puis j’espère avoir apporté un peu plus d’éclaircissement sur les questions que vous m’avez posées.
Donc n’hésitez pas si vous avez des questions ou interrogations, je serai ouvert et apte à répondre. Donc qu’on me donne plutôt la possibilité de répondre plutôt que d’écrire sans avoir de réponses. Donc, voilà.
Par Yves Tchamadeu