Au sortir d’une assise de l’association nationale des presidents de clubs et promoteurs de football féminin le 25 mai dernier, les dirigeants de clubs avaient annoncé un arrêt provisoire du championnat le 30 mai 2021. Thomas AWA, président de la dite association et ses collègues sont passés à l’acte ce mardi 1er juin 2021. AWA filles et CAÏMAN FILLES de Douala ont brillé par leur absence au stade annexe No1 de Yaoundé. En effet, la suite de la Guinness Super League était programmée avec le match en retard de la 15e journée entre les deux équipes.
A l’origine du torchon qui brûle entre la LFFC et les dirigeants de clubs, le non paiement des subventions promises aux équipes de 1ere division pour le compte de la saison 2020/2021. Aucune équipe n’a reçu jusqu’ici de l’argent venant de la FECAFOOT en dehors des fonds COVID. Asphyxiés financièrement , ils se disent dans l’incapacité d’assurer les charges de leurs équipes même s’il est professionnel pour un club d’avoir ses propres moyens de fonctionnement avant t’attendre l’appui du Gouvernement et des sponsors du championnat.
Ce qui révolte davantage les dirigeants des clubs de la Guinness super League, c’est le non paiement des perdiems promis par le sponsor Guinness à la quasi totalité des joueuses. Seules quelques joueuses de certaines équipes ont jusqu’ici reçu de l’argent. La LFFC justifie la situation par le fait que les numéros orange money communiqués par les joueuses à l’entreprise brassicole renvoient à des identitées différentes de celles desdites joueuses. Pourtant, après la réunion de concertation qui avait eu lieu le 4 mai 2021 entre ladite ligue, la FECAFOOT représentée par son chef de département marketing et les présidents de clubs de football féminin de première division, il était question de verser directement les perdiems aux joueuses sur la base de leur Licence et un Listing devait être transmis aux clubs par GUINNESS.
Dans cet imbroglio né de la bataille entre la FECAFOOT et les patrons de clubs de première division, les joueuses se retrouvent être les principales perdantes. Le mot d’ordre entré en vigueur ce 1er juin est le début du boycott des prochaines journées.
Fortune Djeumeni