La Lionne Indomptable qui a déjà disputé un match avec son nouveau club le week-end dernier avait chuté avec l’équipe nationale de football féminin en matchs de barrages contre le Chili, (1-2) sur l’ensemble des deux rencontres. La joueuse de 21 ans a eu une prestation peu satisfaisante en Turquie. Ce qui ne l’a pas empêché de décrocher un contrat du côté de Europe de l’Est où elle évoluera désormais au Dynamo Minsk en Biélorussie.
Le pays classé 54e dans le dernier classement mondial féminin de la FIFA n’a pas un championnat fameux. Les espoirs de la relève du football féminin au Cameroun volent en éclat, vu la fuite de nos différents talents pour des destinations insensées. C’était déjà le cas avec CLAUDIA DABDA, internationale U17 et U20 qui avait signé la saison dernière, toujours au mois d’avril dans le même Club. La curiosité est le retour précoce et diminué de ces joueuses. On se rappelle du cas Charlenne MEYONG qui avait surpris plus d’un. La sociétaire de LOUVES MINPROFF avait alors eu une aventure foireuse et était retournée au pays natal. D’autres cas récents comme ceux d’Alvine NJOLLE et de Raïssa MBAPPE ETOUNDI actuelles joueuses de CAÏMAN FILLE ,toutes revenues amoindries, l’une après 6 ans passés du côté du FC Minsk en Biélorussie et l’autre après 2 ans avec l’Etoile rouge de Belgrade,un club de 1ere division professionnelle en Serbie.
Ces joueuses qui se retrouvent soit dans les championnats dit exotiques ou en Europe de l’Est ont tendance à les survoler, cultivant ainsi l’illusion d’une progression technique et physique. Ces destinations ont supplanté la Guinné équatoriale,le Nigeria et la Russie jusqu’alors les points de chute les plus courtisés.
CE QUI PEUT MOTIVER CE CHOIX INTRIGUANT
Partir ou rester, tenter l’aventure sous d’autres cieux ou s’inscrire dans la durée dans son club, telles sont les interrogations qui agitent l’esprit des reines du ballon rond, et parfois elles se trompent lourdement.
Une mauvaise orientation de carrière qui peut s’avérer fatale. Il est clair que ces choix sont financiers. Mais il ne faut perdre de vue que beaucoup d’entre elles viennent des milieux modestes ou défavorisés. Cependant est-ce suffisant pour mettre en mal une carrière surtout qu’elles partent avec un niveau moyen mais pas exceptionnel. Le travail et la patience sont des atouts majeurs pour une future carrière professionnelle puis s’en suivra la finance.
Fortune Djeumeni