Bonsoir Oumar, comment allez-vous
Bonsoir, ça va très bien, merci! Toujours le sourire, c’est très important.
Après de longues semaines de blessure et de maladie, peut-on dire aujourd’hui que la forme est complètement revenue ?
Oui ! Je vais dire que ça a fait trois mois d’absence au total parce que j’ai eu le Covid et après quand je suis revenu, je me suis fait mal au quadriceps et on va dire que ce sont les séquelles du Covid. A cause de tout cela, j’ai loupé douze matches. C’étaient trois mois très difficiles loin de la famille. Heureusement que mentalement, on reste fort et je sais ce que je veux. Maintenant, tout va bien, j’ai enchainé quatre matches d’affilée de 90 minutes et ça s’est plutôt bien passé pour ma part et après, j’enchaine les entrainements, tout va bien et je compte revenir au top pour aider mes coéquipiers à obtenir ce maintien.
Comment vous sentez-vous après la brillante victoire d’hier samedi face au Havre (2-4) ? Est-ce que cela vous a procuré un bonheur particulier étant donné que vous avez même été passeur décisif sur le troisième but ?
Je suis très content déjà parce que ça nous maintient en vie et ça nous donne beaucoup d’espoir pour le match contre Pau qu’on va jouer samedi à la maison. Ça nous permet de vraiment bien l’aborder et on se dit qu’on n’a plus droit à l’erreur. Là, il faut qu’on gagne absolument contre Pau à la maison comme ça pour avoir une finale à la dernière journée et se maintenir à la fin. Je pense que ça va se jouer à la fin contre Paris FC chez eux. Donc, ça me donne beaucoup d’espoir et beaucoup de sentiment que tout le travail qu’on a fourni les quatre dernières journées a payé. Je pense que ça va continuer comme ça parce que je crois au maintien. Et cette passe décisive aussi me rend très content parce que c’est un coéquipier à moi qui l’a mis mais c’est comme si c’était moi qui ai marqué le but. En plus, c’est un très bon ami à moi, Camelo. C’est ma première passe décisive de la saison aussi. Là actuellement, je suis à un but et une passe décisive, ce n’est pas mal pour un défenseur et si je peux marquer un petit but encore pour le maintien, pourquoi pas, je serai très ravi pour l’équipe.
Vous avez disputé les quatre derniers matches avec Chambly avec à la clé, deux victoires, une défaite et un nul est-ce que vous êtes satisfaits de vos performances ?
Je suis satisfait. Sur les quatre matches disputés depuis mon retour, on a montré qu’on voulait sauver le club, on est motivés à tout donner sur le terrain et ça se voit. On ne lâche rien et notre équipe a beaucoup de caractère même si c’est un petit club. Mais ça prouve quand même qu’on fait peur à beaucoup d’équipes. C’est vrai que durant ces matches, on a pris moins de buts qu’avant, ces quatre matches, on n’en a pris que quatre alors qu’avant, on en prenait beaucoup plus. Ça va, je pense qu’on a retrouvé notre solidité petit à petit et maintenant, il reste deux matches à gagner, ça va se faire, je reste confiant.
Chambly reste avant-dernier au classement et doit absolument gagner ses deux derniers matches pour espérer se maintenir. Vous y croyez encore, à ce maintien ?
Chambly reste avant-dernier, c’est vrai que tout le monde nous voit déjà descendre et pas se maintenir mais moi, je dis : rien n’est impossible, tant qu’il y a de l’espoir, il faut y croire. C’est vrai qu’avec les circonstances et tout ce qui s’est passé cette saison, ça n’a pas été facile. On a été beaucoup touchés par le Covid. Même là actuellement, notre coach a le covid, on a eu beaucoup de blessés, c’est vrai que les infrastructures aussi, ça ne nous aide pas énormément mais on a du cœur, on a l’envie, la détermination, on a une équipe qui a beaucoup de caractère et voilà, on fait avec notre moyen mais on ne va pas se cacher que sur ça. Actuellement, on sait que si on doit se maintenir, après aussi, on peut jouer les barrages, la 18ème place nous permettra de jouer les barrages contre le 3ème de la troisième division, on se dit que chaque match, c’est une finale, là, il nous reste deux matches, il nous faut gagner ces deux matches. Pour moi, si on gagne les deux matches, on va se maintenir, on n’aura pas besoin d’aller aux barrages.
Quelles sont vos ambitions personnelles ? Sachant que vous êtes sollicités par plusieurs clubs en France et à l’étranger, est-ce que vous vous voyez encore à Chambly la saison prochaine ?
Mes ambitions personnelles, c’est tout simplement aller palier par palier parce que moi, j’ai faim du travail et pourquoi pas, aller dans un club plus huppé… je ne sais pas ce que la vie nous réserve mais ma tête pour le moment est à Chambly et puis, on verra bien en fin de saison, ce que j’aurai comme offre. C’est vrai que j’ai eu des sollicitations l’été dernier déjà : des clubs anglais et des clubs français aussi. On verra bien cet été mais le plus important, j’ai vraiment envie de finir ces deux matches qui restent pour y penser après.
Depuis la saison dernière, vous avez été fragilisé par des blessures à répétition et cette opération à l’épaule. Avez-vous l’impression que cela a un peu ralenti votre progression ?
Depuis la saison dernière, c’est vrai. En fait, j’ai eu mon opération à l’épaule et quand je suis revenu en octobre, j’ai enchainé les matches et tout ça s’était bien passé. Après, il y a eu le Covid et je pense que ma blessure au quadriceps, c’était les séquelles du Covid. C’est vrai que je n’ai pas eu de préparation physique parce que je suis un joueur qui a besoin d’être bien physiquement et j’ai loupé cette préparation physique qui peut en fait me permettre d’être bien durant toute la saison. Mais bon, je pense qu’avec la fin de la saison, je peux finir avec 19-20 matches. Ce n’est pas mal, avec tout ce qui s’est passé, je serai quand même content de ma saison mais la cerise sur le gâteau, ce serait le maintien, c’est le plus important.
Vous étiez dans le groupe des Lions indomptables U23 lors de la dernière CAN 2019 en Egypte et plusieurs membres de cette promotion se trouvent désormais chez les A, à l’instar de Samuel Oum Gouet, Martin Hongla, Simon Omossola, Olivier Mbaizo… Est-ce que vous rêvez de l’équipe nationale fanion dans un avenir proche ?
Oui, comme vous les avez cités, plusieurs de mes anciens camarades de la CAN U23 comme Mbaizo, Samuel Oum, Martin Hongla sont maintenant avec l’équipe A du Cameroun. Pour moi, je suis très content pour eux, ça nous permet de dire en fait que la CAN qu’on a faite en Egypte, il y avait du niveau, il y avait des joueurs qui pouvaient prétendre à l’équipe fanion et ce n’est pas fini, ça nous ouvre plusieurs portes. Et moi, je rêve de cette équipe-là. Depuis tout petit, je rêve de l’équipe fanion. C’est un rêve pour moi et voilà, tout footballeur aimerait représenter son équipe nationale. Pour moi, c’est une fierté de me sentir vraiment camerounais et pour cela, il faut que je sois dans cette équipe du Cameroun. Pour moi, ça serait une fierté de pouvoir faire la CAN au Cameroun devant toute ma famille, mes proches, mes amis. Ça serait un honneur et c’est vrai que c’est mon but d’être dans l’équipe A et d’être dans un bon club pour pouvoir représenter le Cameroun avec beaucoup de fierté et beaucoup d’honneur. Pour avoir cette chance d’être dans l’équipe nationale fanion, in faut continuer à travailler, d’être patient, que le coach fasse appel à moi.
Votre mot de fin !
Peu importe les obstacles, rien n’est impossible, il suffit d’y croire !