Le tirage au sort de la CAN va se tenir dans quelques heures mais depuis quelques jours, un débat a été soulevé au sujet de l’accord cadre liant le Cameroun et la CAF pour l’organisation de cette compétition. Qu’en est-il exactement ?
Nous avons eu quelques mois de frayeur, nous avons eu quelques mois de pression, nous avons eu quelques mois pour répondre à beaucoup d’invectives, à beaucoup. Nous avons eu à clarifier beaucoup de choses et aujourd’hui le grand jour, nous sommes dans la salle de mariage. Aujourd’hui, le débat porte sur l’accord cadre. Vous savez, ceux qui parlent de l’accord cadre ne savent pas ce que c’est. C’est l’ancien coordonnateur des matches à la FIFA, l’ancien coordonnateur sécurité qui vous parle. Qu’est-ce que c’est qu’un accord cadre ? Je vous donne un exemple, l’accord cadre, c’est le jour du mariage où les deux fiancés se présentent devant le maire et le maire de demander dans la salle : Est-ce qu’il y a quelqu’un qui n’est pas d’accord avec ce mariage ? C’est ce ça qu’il s’agit. Et dans la salle, personne ne dit niet. Pour moi, ceux à qui le maire s’est adressé, ce sont les 24 fédérations qui sont déjà présentes à Yaoundé. C’est ça l’accord cadre. Je vous donne donc en exclusivité la valeur de l’accord cadre.
Aujourd’hui, c’est le grand jour mais on ne saurait oublier cette longue attente des résultats de Covid 19 des journalistes. Que s’est-il réellement passé à ce niveau ? Comment ce problème a été résolu ?
Ce problème s’est réglé grâce à la pertinence et la confiance qui existe entre la Confédération africaine de football et le COCAN. Nous avons estimé qu’il fallait harmoniser ce point culminant, incontournable parce que le test Covid a été accepté par les deux parties. D’abord, c’était pour tout le monde et je crois que nous avons eu cette amabilité de la part de nos frères de la Confédération africaine de football, de gérer en toute intelligence. Nous avons géré en toute intelligence ce point culminant qui voudrait qu’on vous accorde malgré tout, vos accréditations dans l’esprit que vous êtes sains… Rassurez-vous, vos tests sont à notre possession, nous les avons au COCAN parce que dès qu’on vous prend, on donne les résultats à la FIFA et on nous met en copie.
Malgré les restrictions sanitaires liées au Covid 19, l’on annonce tout de même près de 200 journalistes accrédités, est-ce que ça a été une décision difficile à prendre au niveau du COCAN ?
Il y a eu 187 journalistes qui se sont inscrits dans Media channel et en toute intelligence, compte tenu de la collaboration très fructueuse qui existe entre la Commission Communication du COCAN et la Confédération africaine de football, on nous a envoyé la liste de ceux qui se sont inscrits côté camerounais. Nous avons donc eu à élaguer parce que nous les connaissons pratiquement tous. Si je ne vous connais pas, un autre membre de la Commission doit vous connaître.
Aujourd’hui, c’est le tirage au sort qui constitue une étape décisive vers la compétition prévue du 9 janvier au 6 février 2022. C’est dire que toutes les inquiétudes sont désormais derrière nous ?
Ce n’est pas une étape déterminante, c’est une étape solennelle. Je parlais tout à l’heure de mariage, les fiançailles se sont bien déroulées mais aujourd’hui, c’est un jour de solennité, c’est-à-dire, l’acte va être signé en présence des témoins, en présence de ceux qui vont participer à la fête. C’est ça aussi, l’esprit de l’accord cadre.