Après la défaite d’hier contre Stade Renard, on a cru que vous pouviez relever la tête ce soir face à UMS de Loum. Que non ! Que s’est-il réellement passé ?
Vous savez, on est en pleine préparation. C’est vrai que c’est important de gagner ces matches pour se mettre en confiance mais on sort de deux matches enchainés à Yaoundé, on a eu juste un jour pour noël et on est revenus, on essaie de travailler notre travail physique avec le préparateur. Ces matches nous servent d’entrainement et de préparation. C’est vrai que c’est bien de les gagner, hier on a perdu et aujourd’hui, on a fait match nul mais on continue à travailler. On a un tournoi qui va se jouer à Yaoundé à partir du 1er janvier, on va continuer à peaufiner notre préparation.
A 18 jours de l’ouverture du CHAN, est-ce que de telles performances ne sont pas de nature à vous inquiéter ?
Non, comme je vous l’ai dit, on est dans une phase de travail. Ça fait pas mal de temps qu’on travaille ces matches, ce sont des matches d’application pour nous. Hier, on a fait une équipe et aujourd’hui, on a fait une autre, le coach essaie toujours de travailler la cohésion, des enchainements entre nous. Aujourd’hui, on a eu une bonne opposition, on a essayé de faire le jeu, mais on n’a pas mis ce but qui nous permettait de gagner. Comme je l’ai dit, on va continuer à travailler. Vous savez, parfois, il faut faire ces résultats pour pouvoir arranger certaines choses parce qu’on est sortis de quatre matches quatre victoires à Yaoundé, on a mis presque 12 buts mais là, on sort de deux matches où on n’a pas marqué, ça nous permet de revenir sur terre et de recommencer à travailler des bases et repartir de l’avant dès le tournoi qui va se jouer à Yaoundé.
Vous êtes considéré comme l’un des renforts de cette équipe, vous êtes arrivés vers la fin de la préparation. Comment s’est passée votre intégration ?
Mon intégration s’est passée plutôt bien. Vous savez, j’ai trouvé un groupe qui travaille bien, avec un bon staff, des gens honnêtes, des gens travailleurs, je suis quelqu’un d’honnête et de travailleur aussi, les choses se passent honnêtement, j’essaie de rattraper mon niveau physique. Au début, ce n’était pas évident mais maintenant, en enchainant des entrainements, en enchainant des entrainements avec mon préparateur physique, je commence à retrouver de plus en plus de sensation. Là, j’arrive déjà à jouer plus d’une heure, à un bon rythme. Donc, on va continuer à se préparer pour être prêts à 100% lors de la compétition.
Est-ce que vous vous êtes fixé des objectifs pour cette compétition, au-delà de celui du Cameroun qui est forcément de remporter ce trophée ?
Mes objectifs sont ceux du Cameroun aussi. Dans ce genre de compétition, il n’y a pas d’objectif personnel. Le plus important, c’est le collectif, c’est l’équipe. Si je peux aider en marquant un but qui nous qualifie ou qui nous amène vers la victoire, pourquoi pas. Ou bien, si je peux défendre, si je peux faire cette passe qui nous aide ou alors ce tacle salvateur qui nous aide à conserver le score. Le plus important, c’est l’équipe, c’est le Cameroun. On va aller à cette compétition avec l’idée d’être content au soir du 7 février et de soulever cette coupe.
Vous pensez forcément à l’avenir après le CHAN, actuellement vous êtes à AS Futuro de Yaoundé. Que nous réserve la suite ?
Franchement, je suis quelqu’un qui vit au jour le jour, je ne pense pas au futur. Mon futur le plus proche, c’est ce CHAN. On a 18 jours comme vous l’avez dit, donc, je suis focus dessus, donc, on aura le temps de penser après le CHAN. Le plus important, c’est la compétition qui arrive là et après cette compétition, je vais penser à mon avenir.