La Fédération Camerounaise de football n’entend toujours rien négocier avec le Coq sportif, son ancien équipementier dont elle avait décidé de rompre unilatéralement le contrat l’année dernière invoquant le non respect des clauses contractuelles, notamment des échéances de paiement. La firme française s’en était référée à la justice. Et le Tribunal judiciaire de Paris lui avait donné gain de cause ordonnant à l’instance dirigée par Samuel Eto’o de rétablir la marque française dans ses droits. Une décision restée lettre morte jusqu’ici.
Le Coq sportif qui avait décidé d’observer une trêve pour permettre à l’équipe camerounaise de bien négocier sa participation à la coupe du monde a décidé de revenir à la charge, surtout après avoir appris que le Cameroun a continué à arborer ses équipements récemment au Championnat d’Afrique des Nations (CHAN) en Algérie, ce qui n’est pas forcément vrai.
«Il a été porté à notre attention le fait que votre sélection arborait notamment toujours nos produits lors de tournois sportifs tel que le Championnat d’Afrique des nations de football qui se tient actuellement sur le territoire algérien».
La firme française réclamerait 16 milliards de FCFA aux dirigeants du foot camerounais.
«En tout état de cause, outre le préjudice absolument considérable subi résultant de votre refus délibéré d’exécuter vos engagements contractuels, notamment lors de la dernière Coupe du monde, le fait, pour la FECAFOOT de se prévaloir de cet ensemble contractuel unilatéralement, partiellement et quand bon lui semble, cause naturellement à notre société un nouveau préjudice particulièrement important.» précise le patron, le patron de l’entreprise