Comment préparez-vous la finale face à la RCA ?
Parlant de la préparation, je pense que nous sommes dans la continuité. Il était question déjà de se qualifier pour la CAN et ensuite, essayer d’être champion de la zone. Nous avons atteint notre premier objectif et il reste le second que nous pensons atteindre à la fin du match de mardi.
C’est face à une équipe surprenante que vous allez évoluer mardi. C’est une rencontre qu’il faut aborder avec des pincettes ou alors, il faut jouer avec toutes ses armes ?
Comme je vous le disais depuis le début de la compétition, nous respectons toutes les nations. Mais nous nous concentrons sur nous-mêmes. Le problème, c’est nous-mêmes. Si nous jouons à 80-90% de nos possibilités, je pense qu’il n’y aura pas de problème. Vous savez, nous avons affaire à des jeunes enfants, tout est possible dans un match de football mais nous essaierons de mettre les bouchées doubles pour ne pas être surpris. Parler d’équipe surprise, je ne pense pas. Aujourd’hui, c’est nous qui pensons que nous sommes les plus forts en Afrique et nous ne travaillons pas assez. Pendant ce temps, les autres bossent. Il faut revenir sur terre, reprendre à bosser et retrouver la place qui est la nôtre.
Vous partagez le même hôtel, est-ce que cette finale a déjà commencé dans les coulisses ?
Nous ne partageons pas l’hôtel seulement avec la République centrafricaine, nous partageons le même hôtel avec le Congo Brazaville, nous avons joué contre eux et nous avons gagné. Je pense que la proximité ne devrait pas nous gêner. Au contraire, c’est des enfants, ils se connaissent entre eux. L’ambiance est bon enfant et nous osons croire que mardi, nous sortirons en souriant.
Avec Hervé K