Passé à la tête de l’encadrement technique de Coton sport de Garoua de 2007 à 2011, l’entraineur français de la JSK Kabylie, Denis Lavagne, espère tirer profit de sa connaissance de l’environnement à Garoua pour permettre à son équipe de venir à bout de Coton sport afin de se qualifier pour les quarts de finale de la coupe de la CAF. Le club de la rive gauche de la Bénoué reçoit ce mercredi à 14 heures la JS Kabylie, pour le compte de la 5e journée dans la poule B.
Votre équipe est arrivée à Garoua. Comment ça se passe et quelles ont été les conditions d’accueil ?
Ça se passe très bien, on a été bien accueillis, on a pu faire un entrainement sur le terrain annexe du terrain principal de Garoua, dans de bonnes conditions. Tout se passe bien.
Toute l’équipe est présente ?
Tout le monde est apte donc on aura demain (mardi, ndlr) un dernier entrainement et on verra comment est le match de mercredi.
Comment trouvez-vous le temps ?
Il est chaud mais bon le temps est chaud pour les deux équipes. Eux aussi, ils craignent la chaleur. Il va falloir gérer ça, il va falloir adapter notre jeu à la température, mais l’équipe hôte adverse aussi. A nous de savoir jouer intelligemment, de savoir faire des efforts quand il faut pour pouvoir faire la différence.
Comment se présente ce match pour vous ?
Ce sera un match difficile, on le sait. Jouer Coton sport, c’est jamais facile surtout à Garoua. On a toutes nos chances et on va faire le maximum pour obtenir un résultat positif qui permettra de nous qualifier pour les quarts de finale. Le moral est bon, dans l’ensemble, les joueurs sont conscients de l’importance du match et des efforts qu’il faut qu’ils fassent pour pouvoir remporter ce match.
Vous connaissez Coton Sport…
Je connais surtout parce que je les ai vus au match aller et puis les vidéos. Ce ne sont plus les mêmes joueurs quand j’étais là. Je connais bien l’environnement, ça pourrait être un atout pour nous. Bon après il reste une inconnue, les arbitres, on verra. Ces derniers temps, on n’a pas été très, je dirais, servis par l’arbitrage. Surtout à l’extérieur parce que à Berkane, l’arbitre avait été assez injuste avec nous. Contre Sétif, on a au moins un pénalty qui n’a pas été sifflé. J’espère que demain (ce mercredi), on aura un arbitrage un peu plus juste. Ce sera important de pouvoir jouer onze contre onze, pas à dix contre onze.
On a constaté qu’il y a une bonne ambiance au sein du groupe…
Il y a une bonne ambiance, ça travaille bien. Le groupe est solidaire, on s’entend très bien. Je pense que les joueurs sont prêts à tout donner pour avoir le résultat qu’il faut pour pouvoir se qualifier pour les ¼ de finale.