Est-ce que vous êtes satisfait de ce que vous avez observé jusqu’ici ?
Oui ! Il y a beaucoup de qualités. Dans toutes les équipes, tout le monde essaie de jouer, c’est très compétitif et puis, on voit des buts, on voit du spectacle, c’est très bien.
Quelles sont les qualités que vous recherchez plus précisément ?
Comme tout le monde, ce que vous recherchez avant tout, c’est des bons joueurs. Et après, c’est selon les clubs. Ceux qui ont besoin d’un latéral vont chercher un latéral, ceux qui ont besoin d’un attaquant prendront un attaquant. Chaque club a des demandes différentes et des besoins différents. Après, ça dépend des choix de chacun. Mais avant tout, c’est la qualité.
Avez-vous l’impression qu’au terme de ce tournoi, vous aurez la possibilité de dénicher des joueurs déjà prêts à intégrer les écuries européennes ?
De toutes les façons, la plupart des personnes qui sont là pensent qu’il va y avoir quelque chose sur ce tournoi-là. De toutes les façons, c’est quelque chose qui a été prouvé par le passé. Il y a beaucoup de joueurs qui sont sortis des Brasseries en jouant ce tournoi, il n’y a pas de raison que cette génération-là ne produise pas aussi des joueurs qui vont voyager.
Pour vous qui êtes là chaque année, qu’est-ce qui marque la différence entre cette année et les éditions passées ?
C’est toujours pareil. Comme tout tournoi, l’organisation progresse, les joueurs progressent, il y a plein de choses qui font qu’à force de travailler, de bosser, on améliore, on corrige par rapport aux éditions précédentes. Mais globalement, de toutes les façons, c’est un tournoi de qualité.
Il y a quand même que cette année, à cause du Covid-19, il y a moins de mouvements autour de ce tournoi, il se joue à huis-clos. Est-ce que vous pensez qu’avec le public, les jeunes auraient pu montrer davantage de qualités ?
Bien sûr ! Mais tout le monde est dans la même situation, ce n’est pas que dans le football. Il faut faire avec, les enfants jouent quand même, nous, on est là, tout le monde essaie de faire avec en espérant que cette chose-là va disparaitre. Mais bon, ce n’est pas comme si nous, on avait le choix, on n’a qu’à s’adapter.
Est-ce que vous avez quand même l’impression que le tournoi Easter Cup a contribué à faire progresser le football jeune au Cameroun ?
C’est sûr que plus, on expose les enfants, plus les enfants jouent et mieux c’est pour tout le monde. Les enfants se motivent et ça fait progresser les gens. Bien sûr que des tournois organisés aident déjà à faire jouer les enfants, à compétir et les meilleurs sortent. Et puis, quand ils voient qu’il y a d’autres qui sont sortis, ça les motive à se préparer mieux. Donc, c’est un cercle vertueux, bien sûr, ça fait progresser les enfants.