Karl Toko peut retrouver le sourire. Fantomatique depuis le début de la saison, l’attaquant camerounais de l’Olympique lyonnais a enfin retrouvé le chemin des filets dimanche sur le terrain du Racing Club de Strasbourg. En signant un doublé, il a permis au club rhodanien d’obtenir son deuxième succès en championnat.
Muet depuis le début de saison, Karl Toko Ekambi s’est enfin illustré dimanche en marge de la 7ème journée de Ligue 1. Auteur d’un doublé (25e et 42e), l’attaquant camerounais a permis aux rhodaniens de s’imposer sur la pelouse du Racing Club de Strasbourg (2-3). Après l’ouverture du score de Tino Kadewere (12e), le lion indomptable a permis à son équipe de mener 3-0. Mais ils ont dû souffrir pour garder l’avantage au score final puisque les strasbourgeois, plus entreprenants sur la fin de la rencontre ont été à deux doigts de rétablir l’équilibre. Les buts de Habib Diallo (43e) et de Jean-Eudes Aholou ont sérieusement fait douter les poulains de Rudi Garcia qui n’avaient jusque-là gagné qu’une fois en six journées.
Le club et ses supporters peuvent donc remercier Toko-Ekambi qui au delà du doublé, a été important pour l’attaque lyonnaise. Avec trente-cinq ballons touchés, dont vingt passes et un taux de quatre-vingt pourcent de passes réussies, il a su se rendre indispensable auprès de ses partenaires. Il faut toutefois noter le carton jaune dont il a écopé pour une faute sur Simakan à la cinquante-deuxième minute.
Ces deux réalisations apparaissent comme un véritable soulagement pour le lion indomptable qui, à l’image de son équipe entière avait du mal à rassurer depuis le début de l’exercice. « On était sereins car on savait que l’on avait bien travaillé depuis le début de la saison. Malheureusement, on a été malchanceux jusque-là. Ce (dimanche) soir, on a réussi à marquer trois buts et gagner ce match qui nous remonte au classement et qui nous annonce de belles perspectives. Je pense qu’aujourd’hui, tout le monde aurait pu marquer, parce que collectivement, on a été bons, on a fait les choses ensemble. Moi, j’étais au bon endroit mais ça aurait pu être quelqu’un d’autre. » A-t-il réagi à la fin de la rencontre.