Qu’est ce que ça vous fait de participer à ce tournoi des légendes de la FIFA ?
Ça ne peut que faire plaisir parce que comme vous le savez, on est entre nous parmi les hommes du football, les dirigeants du football, de tous les continents. Ça fait vraiment plaisir d’être là. Se sentir au milieu de cette grande famille, ça fait du bien, ça fait beaucoup plaisir. Je suis vraiment fier d’être là et de représenter le continent africain et bien sûr, le Cameroun.
Vous représentez avec le président de la Fecafoot, Samuel Eto’o et Geremi Njitap, le Cameroun à ces activités. C’est assez consistant pour porter la voix du pays non!
Comme je l’ai dit tantôt, c’est important d’être là. Être invité par la FIFA, c’est un grand honneur, ça veut aussi dire que derrière, il y a un travail qui a été fait, il y a une carrière qui a été faite. Quand la grande instance qu’est la FIFA reconnaît celà, ça fait plaisir, ça donne du courage de continuer à travailler, de continuer à œuvrer, dans ce que je suis en train de faire en club et je pense que c’est important.
Après votre carrière, vous vous êtes reconvertis dans l’entraînement et dans le management et ça vous réussit plutôt bien. Est ce que Achille Webo peut nous parler de son actualité en ce moment ?
Je suis comme tout le monde le sait, entraîneur adjoint à Basaksehir, une équipe de première division dans le championnat turc. Je suis content d’être là, il y a une très grande expérience, je continue à grandir, à graver les étapes. Content d’être là, père de famille comme tout le monde…
Est ce que c’est une ambition qui vous anime, de prendre la tête d’un club comme entraîneur principal dans un avenir proche ?
L’ambition est toujours là. Le plus important, c’est évidemment, d’emmagasiner beaucoup de choses avant d’être prêt. Vous savez, c’est un éternel apprentissage, notre métier, le football, ça évolue très vite, techniquement, tactiquement, il y a toujours des nouvelles choses qui arrivent dans le football. Voilà, pourquoi pas! mais je le dis encore, je suis sur le bon chemin, je n’ai pas cette pression à être entraîneur principal ou quoi que ce soit. Pour le moment, ça se passe très bien, je n’ai pas grand chose à dire. Je grandis dans mon club.
En tant qu’ancien Lion, vous gardez forcément un regard sur l’actualité de la tanière. Est ce que la situation actuelle selon vous, est rassurante ?
Je pense qu’on est allés de moins en plus à la Coupe du monde. L’idéal serait d’aller au deuxième tour et de faire mieux mais je pense, à mon humble avis qu’on est sur le bon chemin et l’idée, c’est de rester dans la continuité, on peut faire de bonnes choses avec l’entraîneur qui est là pour le moment et pourquoi pas, gagner des titres pour faire plaisir à notre continent et à notre pays.
Eto’o, président de la fédération depuis plus d’un an, est ce que vous considérez cela comme une consécration pour vous les anciens joueurs, sachant qu’on a mis du temps avant d’avoir un ancien footballeur à la tête de cette instance ?
Je pense que les gens du football doivent être dans le football et s’il est à cette place, je crois que c’est assez mérité. Je pense que jusqu’alors, il est en train de faire un bon travail, tout en encourageant les autres footballeurs, pas que du Cameroun, mais du monde entier à revenir dans l’administration, à revenir aussi sur le terrain, dans l’entraînement comme moi, je l’ai fait, mettre la main à la pâte pour faire évoluer le football parce que l’expérience, nous l’avons et ce serait vraiment une bonne chose si tous les anciens joueurs retrouvaient une place dans le football.